Portrait - JensonButtonF1, au top de sa carrière ?

Pilote apprécié et fort de 5 saisons dans les pattes, JensonButtonF1 est devenu à 25 ans, un « vieux » de la F1 CL. Il a acquis au fil des saisons énormément d’expérience au travers de ces 90 départs, ces 3 victoires et ces 29 podiums. Passé par beaucoup de Top Team, notamment Ferrari, « JayBee » est chez McLaren depuis 1 ans et demi et fait le bonheur de son équipe en cumulant les points et les positions d’honneur. Retour sur un Homme aimé et apprécié de tous, qui a eu des hauts et des bas et qui a su se faire une place au sein de l’élite.

Après avoir dominé outrageusement sa saison GP2 avec 7 victoires et 11 podiums, Jenson devient champion de GP2 2010 haut la main, devançant des pilotes comme l’actuel pilote de chez Williams, Jeanphi ou l’ancien pilote Red Bull Yoni-Sly. A la suite de sa saison dans l’anti-chambre, Force India est la 1re équipe à croire en ce rookie, et l’engage dès le prochain grand-prix se déroulant au Brésil, avant dernière manche du championnat, en qualité de pilote Ligue A, sans passer par la Ligue B. Un choix qui a fait grincer les dents de certains spécialistes. Pour son 1er GP, El Gringo réussi à signer une remarquable 6e place, profitant des problèmes sur la piste et des abandons, mais sa course ne se déroule pas vraiment comme prévu. Victime d’un mauvais départ et d’une stratégie peu convaincante qui ne lui permettent pas de jouer le Top 5. On en oublierai presque sa qualification en 2e ligne. En 2 courses, il obtient 19 points qui le classe dans la catégorie des « Rookies prometteurs »
Jenson Button est très logiquement reconduit par Force India pour la saison 2011 en qualité de pilote Ligue A. Pour sa 1re saison, l’attente est grande. Il marque ces 1ers points lors du GP de Malaisie mais peine à se distinguer. Il faut attendre la 2e partie de saison et le GP de Hongrie pour le voir pointé à la porte du Top 5, juste derrière les cadors. Mais c’est au GP de Singapour que la consécration d’une saison arrive, puisqu’il signe la toute 1re victoire de sa carrière, devant Nipples et le champion du monde en titre de l’époque : Spaggiari. Cette victoire inattendu marque sa saison et efface ces quelques prestations médiocres du début de saison. Une victoire qui lui permette aussi de lui ouvrir les portes de grande écurie pour la saison qui suit.

Courtisé par les plus grands, comme Ferrari et McLaren, JayBee décide de rejoindre la Scuderia et prend le risque de s’associer avec le champion du monde en titre, Spaggiari. Avec les rouges, il signe la meilleure saison de sa carrière, terminant 3e du championnat pilotes et champion des constructeurs. Statistiquement, c’est une saison presque rêvé, puisqu’il signe 2 victoires et est le seul pilote à marquer des points à tous les grand-prix de la saison, ce qui révèle sa régularité. Mais le gros point noir de cette saison restera la domination sans partage de son équipier Spaggiari. Pour le cheval cabré, cette saison n’est pas suffisante et décide de ne pas reconduire Jenson afin de laisser la place à un autre très jeune pilote qu’il connait bien : Yoni-Sly.
Lors de cette saison 2012, JayBee devient un pilote aimé de tous le paddock, de par sa personnalité simple et par son fair-play en piste.
Malgré ces déboires, il retrouve très facilement un volant pour la saison 2013, au sein de l’équipe noir et or où il redevient pilote numéro 1. Le pilote n’a plus réellement le choix. Il doit à tout prix réussir cette saison et doit se comporter en leader au sein de son équipe.
Cette saison sera finalement un grand succès. Avec une voiture un peu moins compétitif, il montre encore une fois tout l’étendu son potentiel et de son talent au travers des 19 grand-prix de la saison. Une nouvelle fois, il montre qu’il est l’un des pilotes les plus réguliers de la saison, puisqu’avec le trio de tête, il marque des points sur 18 des 19 grand-prix de la saison, engendrant un seul abandon, à Silverstone. Avec 3 deuxièmes places au cours de l’année, il ne manquait plus qu’une victoire au Mexicain pour que cette saison au sein de Lotus soit une grande réussite.
Au cours de cette saison, il aura écrasé son équipier de prestige, que ce soit en qualification (10-3 pour Jenson Button) ou en course (12-4 pour Jenson Button). Des statistiques qui font froid dans le dos et qui montre bien, là, sa très belle saison.

Grâce à sa saison et ces résultats tonitruant, McLaren annonce fin Novembre 2013, le recrutement de JayBee comme 1er pilote Ligue A au côté de Ximixta. Nouvelle équipe, nouvelle équipier, Jenson doit tout réapprendre et de nouveau s’imposer face à un équipier prometteur qui a fini 4e du championnat Ligue B l’an passé.
Les attentes de l’équipe sont hautes et le Mexicain se doit de concrétiser sa bonne saison de l’année passée. Jenson Button réalise une 1re parti de saison convaincante, où, encore une fois, il ne laisse aucune chance à son équipier (6-1 pour Button en qualification et 11-0 en course). Il se distingue grâce à 5 podiums et une pole position. Une saison qui aurait pu être une nouvelle fois éblouissante, mais malheureusement, on ne peut pas parler de sa saison 2014 sans évoquer la fin de saison de McLaren totalement chaotique. Sur les 5 derniers grand-prix, aucun point d’enregistré pour les McLaren Boys. Pour Jenson Button, de nombreux abandon sur accrochages et problèmes techniques le privent de tous bons résultats. Au cours de l’année, Jaybee est élu délégué et représentant des pilotes F1 CL, un poste qu’il occupera pendant plusieurs mois, avant de céder sa place à la fin de son 1er mandat.

Malgré tous les soucis rencontrés avec sa voiture l’année passée, Jenson décide tous de même de continuer son parcours avec McLaren. Du côté de son équipe, on ne perd pas la confiance de son pilote. Ximixta n’est pas reconduit et McLaren, qui voit grand pour cette saison, recrute V-Max, le champion de Ligue B. Avec ce duo, McLaren fait peur.
Avant le début de saison, Jenson se fait remarquer dans un Open de Karting et démontre tout son talent. Mais le 1er GP d’intersaison en Turquie nous montre un Button complètement à la rue qui montre ces limites, avec une voiture qu’il n’arrive pas à dompter et des pneus capricieux qu’il n’arrive pas à gerer. Un résultat en fond de peloton, pas de bon augure pour la suite. Néanmoins, il arrive à retrouver le rythme dès l’Australie, en signant une pole position surprise inattendu. Un étonnement partagé avec le pilote mexicain : « je réalise coup sur coup 3 chronos que je n’avais jamais réalisé en entraînement ». Ce n’est que le début, puisqu’il signe 3 podiums en 5 courses, devenant ainsi un candidat crédible au titre. Après être passé tout près d’une victoire en Espagne, Jeybee n’est plus. Il n’est que l’ombre de lui-même, comme le montre son départ précipité courant du mois de juin, avant de finalement se raviser. Il se contente de seulement quelques points et ce n’est pas l’hécatombe Monza qui va changer les choses.